Les présidents des États-Unis

Menu

George Walker Bush Jr (1946 - )

43e président des États-Unis

du 20 janvier 2001 au 19 janvier 2009

George Walker Bush a pris ses fonctions de 43e président des États-Unis en 2001. Le fils de l'ancien président George H.W. Bush, qu'il avait précédemment servi comme Gouverneur du Texas. Le mandat de Bush a été largement influencé par les attaques terroristes du 11 Septembre 2001, auxquelles il a répondu par une série d'initiatives nationales et mondiales visant à renforcer la sécurité nationale. Il a créé le "Department of Homeland Security", a lancé une "War on Terrorism" internationale contre le terrorisme et a ordonné l'invasion de l'Afghanistan et de l'Irak. Bush a accompli deux mandats successifs.

 

 

works

George Walker Bush est né le 6 juillet 1946 à New Haven (Connecticut), George Walker Bush est l'un des fils de George Herbert Walker Bush, 41e président des États-Unis, et de Barbara Pierce Bush. Il grandit au Texas, avant de gagner en 1961 le Massachusetts et la Phillips Academy d’Andover, l’une des meilleures écoles privées du pays, déjà fréquentée par son père.

En 1968, il poursuit ses études à l'Université de Yale, où il obtient une licence d’histoire.

Il intègre la Garde Nationale du Texas en tant que pilote d'un avion de chasse, évitant ainsi d'être mobilisé au Viet-Nam.

En 1975, il obtient une maîtrise de gestion des entreprises de la Harvard Business School.

Il se marie le 5 novembre 1977 avec Laura Welch, bibliothèquaire; le couple aura 2 enfants : Barbara Pierce Bush (1981- ), Jenna Welch Bush (1981- )

Parcours professionnel

En 1978, de retour au Texas, il brigue sans succès un siège à la Chambre des représentants et commence une carrière dans l'industrie pétrolière et gazière à Midland, en fondant sa propre compagnie, Arbusto Energy Inc. Mais ses activités industrielles se révèlent infructueuses et il fait faillite en 1986. Cette année marque un tournant dans son existence : confronté à des problèmes d’alcoolisme, il change radicalement de vie en devenant un Born Again Christian (un mouvement fondamentaliste appartenant à l’Église évangélique). Cette révélation sur le tard de sa foi chrétienne va bouleverser son destin. Il reprend soudain goût à la politique. En 1988, George W. Bush participe activement à la campagne électorale de son père, élu président des États-Unis en 1988 et restera son conseiller pendant 4 ans à la Maison Blanche. Il remplit de nouveau ce rôle lors de l’élection présidentielle de 1992 et, à la suite de la défaite de son père contre Bill Clinton, décide de donner libre cours à ses propres ambitions politiques.

Parcours politique

En 1989, avec quelques amis, il rachète les Rangers, le club de base-ball de Houston. Son statut de patron des Rangers va lui permettre pendant cinq ans d'asseoir sa notoriété au Texas et va lui servir de tremplin pour son élection au poste de gouverneur de l'état en 1994.

Gouverneur du Texas

Les ambitions de George W. Bush se portent sur l’État du Texas, dont il est élu gouverneur en 1994. À ce poste, il met en œuvre son programme électoral, axé sur l’éducation, les réformes sociales et la réduction de la criminalité. De nouveau candidat en 1998, il se présente lui-même devant les électeurs comme un « conservateur compatissant », partisan des traditionnelles politiques de réduction des impôts et de limitation de l’action publique, tout en promouvant l’initiative du secteur privé et associatif dans le domaine social. Réélu en 1998 avec 69 % des suffrages, il apparaît comme l’un des futurs présidentiables du Parti républicain.

Pendant son mandat de gouverneur, il signe l'ordre d'exécution de 152 prisonniers et en gracie un.

En juillet 2000, George W. Bush sort vainqueur de la rude bataille menée pour l’investiture dans le camp républicain. Lors de l’élection présidentielle du 7 novembre suivant, il est opposé au candidat démocrate Al Gore. À l’issue d’un véritable feuilleton judiciaire aboutissant à un décompte manuel des voix en Floride puis à la saisie de la Cour suprême par les républicains, il est désigné, par cinq juges contre quatre, 43e président des États-Unis.

Quarente-troisième Président des Etats Unis

Évènements de politique intérieure

Promotion du "conservatisme compatissant".

Dans les premiers mois de sa présidence, George W. Bush — entouré de conseillers expérimentés tels que Dick Cheney, au poste de vice-président, et Colin Powell, secrétaire d’État — s’efforce d’appliquer ses priorités de campagne, tout en recherchant le consensus : l’éducation, avec un plan visant à augmenter les dépenses fédérales et à améliorer les mécanismes d’évaluation des établissements; et la fiscalité, avec un plan historique de baisse des impôts sur dix ans. Élu sur un programme conservateur (notamment au sujet de la peine de mort qu’il a appliquée lorsqu’il était gouverneur), il prend également des mesures visant à rassurer l’aile droite républicaine, telles que la suppression des crédits accordés à des organisations de planning familial qui opèrent à l’étranger et favorisent l’avortement.

Dans le but de réduire le poids des dépenses sociales dans le budget de l’État fédéral, il instaure un Bureau des initiatives religieuses et communautaires (Office of Faith-Based and Community Initiatives), directement dépendant de la Maison-Blanche et chargé d’allouer des subventions à des organisations caritatives afin qu’elles prennent en charge le traitement des grands fléaux sociaux du pays (toxicomanie, violence, pauvreté, etc.).

Évènements de politique étrangère

Sur le plan des affaires étrangères, George W. Bush renoue avec la politique nationaliste de Ronald Reagan par une série de décisions inaugurant mal des relations qu’il entend instaurer avec le reste du monde. Entourés d’idéologues néoconservateurs — Donald Rumsfeld à la Défense, et son adjoint Paul Wolfowitz, la conseillère du président à la sécurité, Condoleeza Rice —, il annonce notamment son refus de ratifier le protocole de Kyoto et son intention de relancer le projet de bouclier antimissiles, tandis qu’il entend désengager les États-Unis du processus de paix du conflit israélo-palestinien..

Attentats de New York : guerre contre le terrorisme

Les attaques d'Al Qaïda bouleversent sa perception de la politique internationale.

Le 11 septembre 2001, George W. Bush visite une crèche lorsqu'il apprend qu'un avion de ligne s'est jeté sur une tour du World Trade Center. Les attentats dévastateurs perpétrés sur le territoire américain par des terroristes islamistes, faisant plus de 3.000 morts, provoquent un tournant dans la politique de George W. Bush. Considérant ces attentats comme un « acte de guerre », le président américain trouve auprès d’une communauté internationale solidaire (ONU) un soutien actif pour mettre sur pied une coalition contre le terrorisme, dirigée en premier lieu contre Oussama Ben Laden et le réseau terroriste Al Qaida. Lancée dès le mois d’octobre contre le régime des talibans en Afghanistan, soupçonnés de protéger Oussama Ben Laden, l’opération « Liberté immuable » aboutit à la chute des talibans en novembre, sans pour autant permettre de capturer l’ennemi numéro un des États-Unis.

Dans une Amérique encore sous le choc, il parvient à convaincre l'opinion publique que l'Irak fabrique des armes de destruction massive, et ordonne le 20 mars 2003 l'invasion du pays sans l'accord de l'ONU. Un mois plus tard, les Américains prennent le contrôle du pays, ce qui lui vaudra ce commentaire : « the game is over ».

Guerres en Afganistan et en Irak

Désignation de l'"axe du mal" et volonté de promouvoir la démocratie, par la force si nécessaire.

En janvier 2002, lors de son discours sur l’état de l’Union, George W. Bush désigne l’Irak, l’Iran et la Corée du Nord comme un « axe du mal, armé pour menacer la paix du monde ». S’attaquant d’abord à Saddam Hussein, qu’il accuse de parrainer le terrorisme et de posséder des armes de destruction massive, il demande aux Nations Unies de formuler une nouvelle résolution sur le désarmement de l’Irak, dont le non-respect cautionnerait une intervention militaire américaine. Dans sa volonté de mener au plus vite une guerre contre l’Irak afin de renverser le régime de Saddam Hussein, même sans l’aval de l’ONU, le président apparaît isolé sur la scène internationale. S’il bénéficie de l’appui du Premier ministre britannique Tony Blair et de l’Espagnol José Maria Aznar, il doit en effet faire face à l’opposition de nombreux pays (dont la France, l'Allemagne, la Belgique, la Russie et la Chine) qui préconisent au contraire la poursuite et le renforcement des inspections pour mettre fin à la crise irakienne..

Opération militaire contre l'Irak et destitution de Saddam Hussein.

Le 18 mars 2003, face à un Conseil de sécurité en grande partie opposé à une intervention militaire immédiate en Irak, George W. Bush lance un ultimatum de 48 heures à Saddam Hussein pour qu’il quitte le pouvoir; les premiers bombardements américano-britanniques de Bagdad ont lieu le 20 mars. Après un peu plus d’un mois d’opérations militaires et l’effondrement du régime de Saddam Hussein, George W. Bush annonce la fin des « opérations de combat majeures » dans son discours du 1er mai 2003, à bord du porte-avions Abraham-Lincoln.

La présence américaine en Irak est la cible privilégiée d'activistes et terroristes minoritaires qui rendent le pays instable.

En dépit de cette victoire éclair, la restauration de la stabilité et de la sécurité en Irak s’avère plus difficile que prévu pour l’administration Bush, alors que les forces d’occupation sont soumises à une résistance armée multiforme. À l’approche de la fin de son premier mandat, la politique étrangère de George W. Bush essuie des critiques croissantes quant à l’enlisement des troupes américaines et la gestion de l’après-guerre.

Réélection incontestable

George W. Bush affronte le scrutin présidentiel du 2 novembre 2004 en se posant en chef de guerre ferme et résolu, contre un adversaire démocrate, John Kerry, qui axe sa campagne sur les préoccupations politiques et économiques. Outre les thèmes de la sécurité et de la lutte contre le terrorisme, George W. Bush fait des questions de morale et de société ses principaux chevaux de bataille, en défendant les valeurs familiales traditionnelles et en s’opposant en particulier à l’avortement, au mariage homosexuel et à la recherche sur les cellules souches embryonnaires, des positions qui lui valent le soutien des électeurs chrétiens conservateurs. Dans un pays en guerre et qui se sent menacé, il apparaît proche et rassurant à une majorité d’Américains de la classe moyenne, face à un John Kerry jugé indécis et par trop libéral (ce qui correspond à l’aile gauche du Parti démocrate)..

A l’issue d’un scrutin marqué par un taux de participation relativement élevé (plus de 56 %), George W. Bush est réélu avec une avance incontestable sur son rival démocrate, en remportant la majorité absolue du suffrage populaire (un écart de près de 3,5 millions de voix), et 274 voix au collège électoral (contre 252). Ses principaux projets pour son second mandat sont la poursuite de la refonte du système fiscal, la privatisation du système de retraite par répartition, l’accroissement du rôle des organismes privés d’assurance maladie et de soins, l’amélioration du système éducatif, et la défense des « valeurs les plus profondes de la famille et de la foi ».

Le 28 août 2005 l'Ouragan Katrina ravage le sud des Etats Unis, entrainant des milliers de morts et des millions de dollars de dégats.

Entre 2007 et 2009, l'économie mondiale entre en crise, sans épargner les Etats Unis

En 2007, au plus bas dans les sondages, il annonce le retrait de 15000 hommes en Irak, ce qui est peu au regard des 130000 soldats envoyés sur place. Cette guerre a déjà tué près de 4000 de ses compatriotes.

  Retraite, fin de vie

 

 

Faits marquants ou anectodiques

 

Avant de s'intéresser à la politique nationale, George Bush était manager et actionnaire de l'équipe de baseball les "Texas rangers" de 1989 à 1998.

 

Le mandat de George W. Bush a été marqué par les attentats du 11 septembre 2001 qui ont vu tomber les Twin Towers, emblème de l'Amérique.

 

Reconnaissances - Éponymes