Nouveau Monde : les amérindiens

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Crazy Horse - Tashunka Witko

1842 - 1877

Chef amérindien, un des grands leaders lakhotas

Crazy Horse de son vivant était considéré par son peuple comme le Sauveur. Il était pourvu de toutes les qualités qui font les grands chefs : une grande force de caractère, un grand dévouement à la cause de son peuple et un courage incomparable.


Crazy Horse would not let anyone take his picture,
"Why would you wish to shorten my life by taking my shadow from me?" he asked.

Le futur Chef Sioux, Crazy Horse est né dans la région de Rapid Creek dans le Dakota vers 1842 selon certains, il serait né près de la colline nue dans le site sacré des "Black Hills". Enfant, il était plutôt doux et renfermé. Mais, plutard, il devint un redoutable guerrier. Jeune il nourrit une profonde haine à l'égard des Blancs. Ce sentiment lui avait été notamment inspiré par la découverte du campement dans lequel il vivait près de "Ash Hollow" dans le Nebraska, complètement détruit par l'armée américaine, le 3 septembre 1855.

Dès son plus jeune âge, Crazy Horse fut un guerrier légendaire. Il vola un cheval aux Indiens Craw avant l'âge de 13 ans, et conduisit sa première guerre alors qu'il n'avait pas 20 ans. Les manifestations d'hostilité des Indiens à l'égard des Américains n'avaient jamais complètement cessé pendant la Guerre Civile mais, en 1864, le massacre de Sand Creek marqua le début d'une nouvelle période de conflit ouvert.

Fetterman Massacre

Crazy Horse combattit dans dans la guerre de 1865 à 1868 conduite par le chef Oglala Red Cloud contre les colons Américains dans le Wyoming. Il joua un rôle clé dans la destruction de la brigade du capitaine W.J. Fetterman et de ses 80 hommes, le 21 décembre 1866 à Fort Phil Kearney, en attirant les soldats hors du Fort. Il participa au combat de Waggon-Box, le 21 août 1867.

Il était toujours le premier à mener l'attaque et le dernier à battre en retraite.

Il combattit avec les plus grands chefs Lakotas, tout d'abord aux cotés de Red Cloud puis aux cotés de Sitting Bull.

La légende dit que Crazy Horse pouvait galoper devant une rangée de soldats lui tirant dessus, il faisait trois passages sans qu'aucune balle ne l'atteigne puis il appelait ses guerriers et leur disait : "Vous voyez, je ne suis pas blessé et ils ne m'ont pas abattu, alors nous allons charger".

Pendant la décennie suivante, Crazy Horse ne cessa de lutter contre les Blancs et, lorsqu'il ne les combattait pas, il les évitait soigneusement. Au mois de juin 1876, Crazy Horse rejoint, comme beaucoup de Sioux et de Cheyennes, le campement du chef Sitting Bull. L'armée envoya trois colonnes armées pour forcer les indiens à regagner leur réserves.

Rosebud

Crazy Horse et 700 guerriers combattirent les troupes du Général Crook, composées pour beaucoup de tribus Crow, envoyées pour en finir avec eux. Les forces du Général Crook furent mises en déroute. Le 17 juin, Crazy Horse, à la tête de ses guerriers, bat et repousse les troupes du général Crook près de la Rosebud River.

Little Big Horn

Puis il rejoint Sitting Bull et le 25 juin, leur force conjointe remporte la célèbre bataille de Little Bighorn sur le 7ème régiment de Cavalerie du Général Custer qui trouva la mort le 25 juin 1876 lors de l'attaque du camp de Crazy Horse. L'année suivante fut désastreuse pour les indiens.

L'armée, désireuse de venger Custer, ne cessa de les pourchasser. Les soldats étaient supérieurs en nombres et en armes et ne laissèrent aucun répit aux Sioux et aux Cheyennes, forçant ainsi le chef Sitting Bull à se réfugier avec ses Hunkpapas au Canada. Dans cette traque, l'armée utilisa même l'artillerie pour venir à bout des indiens.

Au printemps 1877, à bout de force, les Sioux de Crazy Horse durent se rendre. Finalement, avec la disparition du bison qui était la principale source de nourriture, Crazy Horse fut amené à devoir accepté la proposition et, en juillet 1877, il se rendit à Fort Robinson, dans le Nebraska. Il prit le chemin de la réserve à la tête de près de 300 familles Sioux soit environ deux milles hommes, femmes et enfants, avec l'assurance que les indiens seraient écoutés par le gouvernement.

Pour éviter d'éventuels troubles dûs à la présence de ce grand chef, l'armée décida de l'enfermer. Il fut lâchement assassiné par une sentinelle qui prétendit qu'il avait cherché à s'enfuir, le 5 septembre 1877, d'un coup de baïonnette, lors d'un guet-apens organisé par le Général Crook et plusieurs Indiens, dont Little Big Man, selon de nombreux Indiens présents.

Crazy Horse s'éteignit dans la nuit après avoir prononcé ces paroles : "Mon père, je suis mortellement blessé, que l'on fasse savoir aux miens qu'il est inutile de compter sur moi plus longtemps". Ses parents enlevèrent le corps, et nul ne dévoila le lieu de son enterrement.

Quelques temps avant cela, Crazy Horse avait déjà perdu sa femme et sa fille mortes de tuberculose.

L'assassinat de Crazy Horse
The Killing of Crazy Horse. Pictograph, 1900. Beinecke
Rare Book and Manuscript Library, Yale University.

Crazy Horse losqu'on lui demanda : "Où sont vos terres maintenant ?", répondit en pointant le doigt : "Mes terres se trouvent là où repose mon peuple"

sources