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Berrias-et-Casteljau

(07460)

Berrias et Castejau
Berrias et Casteljau vue générale

Superficie: 2642 ha ; Altitude: 130 m ; Population (en 2009) : 663 habitants

Le village est situé en Ardèche Méridionale, en Bas Chassezac, il fait partie du canton des Vans et voisin des communes de Saint-Paul-le-Jeune et de Banne. La plus grande ville à proximité de Berrias-et-Casteljau est la ville d'Alès située au Sud-Ouest de la commune à 29 km. La rivière le Chassezac traverse Berrias-et-Casteljau.

Les habitants de Berrias-et-Casteljau s'appellent les Berriassois-et-Casteljois et les Berriassoises-et-Casteljoises.

Un peu d'histoire :

- Berrias est un ancien poste militaire.

- Le château de Jalès, commanderie de Templiers depuis le XIIe, - QG des royalistes en 1792, massacrés par les habitants des Vans. Restaurée au XVIII ème ; une des commanderies templières les mieux préservées de France ; entreprise séricicole au XVIII ème, elle abrite actuellement l'Institut de préhistoire orientale du CNRS.

- Berrias a été fusionnée avec Casteljau sous le nom de Berrias-et-Casteljau par arrêté préfectoral du 4 juin 1975.

Préhistoire, antiquité :

- Dolmens, nécropole gallo-romaine, sépultures mérovingiennes.

Architecture :
Berrias et Casteljau : commanderie de Jalès
Berias Commanderie de Jalés

- La Commanderie de Jalès XIIe : L'ancienne commanderie de Jalès est située sur une légère éminence au beau milieu de la plaine de Berrias. Elle fut construite aux environs de 1140. Comme toute commanderie de templiers, - on en comptait quelques 9.000 en occident, - c'était à la fois un domaine agricole, un lieu de retraite pour les moines soldats qu'étaient les templiers et un lieu de recrutement pour l'ordre. Elle est l'un des rares édifices bâtis parles Templiers qui ait traversé les siècles en conservant la quasi-totalité de ses bâtiments d'origine : puits à margelle XVIIIe ; caves voûtées anciennes, ancien cellier, chapelle.

Grosse ferme dont les revenus servaient de base arrière de l'activité de l'ordre en Terre Sainte. Monastère, caserne, lieu de recrutement, maison de retraite, puis siège d'un fief, Jalès fut tout cela. Moines et soldats, les Templiers possèdent de vastes domaines. Ils dépendent directement du pape et n'ont de comptes à rendre ni au roi, ni même au clergé du royaume.

Le 13 octobre 1307, Philippe le Bel jette les Templiers du royaume en prison. Après un procès douteux, le pape Clément V dissout l' ordre en 1312. Leurs biens seront confiés aux Hospitaliers de Jérusalem, plus tard Chevaliers de Malte. Templiers, Hospitaliers ou Chevaliers de Malte, les commandeurs de Jalès seront de fait, jusqu'à la Révolution les Seigneurs locaux, craints des habitants sur qui ils percevaient l'impôt. L'un des commandeurs les plus célèbres fut le Bailly de Suffren qui s'illustra sous Louis XVI.

En 1790 un camp de protestants armés s'étant réunis dans la plaine de Boucoiran, Louis de Malbosc, maire de Berrias, installe le premier "camp de Jalès", qui comprendra environ 35 000 hommes, catholiques désireux d'en découdre avec les protestants du Gard et patriotes légalistes.

En février 1791, un second camp ira à l'échec. Le troisième et dernier camp de Jalès, en 1792, est clairement une tentative contre-révolutionnaire menée par le Comte de Saillans et le prieur de Chambonnas pour rétablir l'ancien régime. Le complot est découvert, Saillans se réfugie au château de Banne, où il sera défait avant d'être décapité place de la Grave aux Vans. Jalès connaîtra un début d'incendie et le fort de Banne sera détruit.

- Manoir de Casteljau.

- Église de Berrias XIXe.

- Église des Borels XIXe.

-  Chapelle romane de la commanderie (désaffectée).

Curiosités :

- Vallée du Chassezac, falaises aux formes curieuses.

- Musée: visite guidée du Bois de Païolive.

- Grottes.

- L'Alambic parfumé : culture de la lavande et du lavandin jusqu'à la distillation; alambics;

 

 

sources